Deux « Gringos » au Brésil...La suite...
BRÉSIL - Nos deux « Gringos » du Lac présent au match Chili - Pays-Bas et dans les rues de Sao Paulo...
BRÉSIL - Me revoilà encore une fois sur cette page pour essayer de vous divertir un peu. Bon, comme je vous avais dit, nous avons bien essayé de nous rendre dans un bar portugais, j’ai bien dit essayer, car ce fut sans succès, mais comme le hasard fait bien les choses, nous nous sommes plutôt retrouvés parmi des portugais mais surtout des américains et une foule de passionnés s’étant déplacé pour la partie. L’ ambiance était bel et bien au rendez-vous et la tension des portugais palpable après le second but des états unis! D’aillleurs suite au match nul qui élimine a toute fin pratique l équipe de CR7, Cristiano Ronaldo, un homme portant les couleurs du Portugal s’ est laissé emporter brisant à peu près tout ce qui se trouvait sur sa table avant de quitter la place en beau maudit. Les américains ont fêté fort et j’ ai vu deux portugaises inconsolables.
Pour nous, ce fut direction la maison pour faire quelques tests de maquillage en vue de notre match Pays-bas - Chili le lendemain. Une fois au lit, la fébrilité s’ est emparé de moi et je dois avouer que je me suis réveillé bien avant le cadran, ce qui est loin d être dans mes habitudes. 
Bien des heures plus tard, nous nous sommes mis en route pour le stade et pendant le trajet nous avons rencontré une délégation de supporteur chilien. Aux bruits des tambours, ils ont interprété en coeur différents chants bien rythmés. C est difficile d'expliquer toute la magie qui se dégage de ces moments exceptionnelles ou l'on sait aussitôt qu'ils feront désormais parti de nos meilleurs souvenirs. C'est donc avec le "beat" dans le tapis que nous sommes arrivé au stade une bière froide à la main, parce que des vendeurs de bières pas cher il y en a aux pieds carrés et puis on vient quand même du Lac-St-Jean! Après un contrôle de sécurité pas trop serré ou j’ ai quand même réussi a me faire saisir la plaque a l'effigie de l'Espace Soccer que Benoit m'avait fait parvenir, on est entré dans la légende! Bon, j’ exagère énormément, mais le sentiment que j’ai eu à ce moment de réaliser ce grand rêve était tout simplement merveilleux. De nombreux partisans venus de partout dans le monde, des chants, des cris d'encouragements, de costumes colorés et un tas de gros mots pas très jolie dressait l'essentiel du portrait. Bref, un gros party de 90 minutes. Les hollandais assez discret en début de rencontre sont devenu de plus en plus audible ont remplacé le crie de ralliement chilien par le leur.
Une fois la partie terminé, direction quartier Vila Madalena, sur une rue accueillant plusieurs resto-terrasse afin de se joindre aux brésiliens en vue de leur affrontement. Arrive tout juste avant les hymnes nationaux, il nous était impossible d'entrer ou que ce soit. Même de l'extérieur des restos on ne pouvait voir les écrans tellement qu'il y avait de gens entassés. Nous avons donc regardé la première mi-temps sur un écran qui avec la distance donnait l'impression d'avoir 1pouce. Mais pas besoin de vous dire que ce ne fut pas nécessaire de voir le but pour savoir ce qui s’était passé! Pluie de confetti, crie, trompette, danse de joie et feu d artifice. Des milliers de gens entassés sur la rue célébrant le but et éventuellement la victoire comme si leur pays avait dejà gagné le tournoi. Après le match, les restaurants se sont vidé et tout le monde s’est retrouvé dans la rue pour faire la fête. Des vendeurs de bières, je vous en ai dejà parlé, mais oublié ce que je vous ai dit, il devait y en avoir 1 pour 10 personnes! Des barbecue et des autos stationnés n'importe comment avec des systèmes de son digne d'une discothèque jouant les succès brésiliens et avec un bar dans leur coffre de voiture. Un gros party a ciel ouvert. J'ai même vu des filles faire des concours de «pole dancing» sur un signal d arrêt. Mais il y avait également beaucoup de gens très heureux de pouvoir essayer de parler avec des canadiens qui ne comprennent pas un mot de portugais et un tas de gens qui ne veulent pas seulement parler, mais aussi des photos. Avec mon grand chapeau du Canada dollarama, je me sentais comme une rockstar. Resté seul parce qu'André était rentré plus tôt, un sympathique couple de Vancouver s’est joint a moi et nous avons pratiquement couché tout le monde avant de rentrer à la maison vers les petites heures du matin en espérant pouvoir revivre ça au moins une autre fois dans ma vie...
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