En passant au Camp Nou...

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BARCELONE -  Comment bien finir un séjour dans une ville où l'on retrouve plages, température parfaite, restos, visites historiques, « Nightlife » et j'en passe? Si vous avez répondu : « aller voir le meilleur club de foot au monde », vous avez la bonne réponse! Résumé d'un baptême du foot européen au Camp Nou du FC Barcelone...

 

 

 

 

 

 

 

 

BARCELONE -

 

 

 

 

 

 

 

Prémices

                                                                       Barcelone est folle de foot! Le Blaugrana est tout simplement partout en ville. En fait, la boutique officielle du Barça est fort probablement la première chose que l'on voit en sortant de l'avion, étant bien visible dans l'aéroport El Prat. Et si jamais vous la manquez, il vous sera tout simplement impossible de ne pas apercevoir un foulard ou un maillot numéro 10 de Lionel Messi (certains néophytes pourraient même en venir à croire qu'il est seul dans l'équipe). Parlant de maillot, les boutiques souvenirs pour touristes débordent de copies plus ou moins réussies pour un prix correct. C'est cependant dans le métro que j'ai trouvé le meilleur « deal », une copie Nike blaugrana avec les rayures verticales et les logos brodés pour 20 euros. Sachant que j'irais au Camp Nou, il m'était inconcevable de m'y présenter sans représenter l'équipe locale. Aucune originalité, j'achète le 10 de Messi.

 

 

  

 

 

 Avant-partie

                                                                 Billet en poche, je suis parti sur la ligne verte du Métro de Barcelone pour le stade. Question billet, aucun stress, j'ai tout simplement acheté mon billet sur le site de l'équipe avant de partir. Pour 45 euros, j'étais assis à la 21e rangée près du coin. Il est également possible d'acheter des billets sur la rue, dans des boutiques d'information touristique. Un ami à moi a même acheté un excellent billet le jour même. Évidemment, tout cela ne tient pas si le Réal Madrid est en ville. J'ai pris le temps d'arriver 3 h à l'avance, question de bien profiter de l'ambiance du stade. Comble de chance, je suis tombé sur l'entrée des joueurs (Porte 9 du stade) et j'ai pu profiter de la folie des partisans qui acclamaient leurs favoris, tentant de se frayer un chemin dans la foule, sans écraser personne. Environ 1 heure avant la partie, je suis entré au stade tranquillement. Côté concessions, c'est plutôt tranquille au Camp Nou. Cependant, les prix n'ont rien à voir avec le Centre Bell. Une bière à 3.50 euros et un pop corn gargantuesque à 2 euros, on ne verra pas ça dans le temple de Carey Price. Différent aussi au niveau de l'ambiance. Si le Centre Bell est électrisant dans les moments clés, rien à comparer vis-à-vis des cris des partisans qui se font entendre facilement 30 minutes avant qu'un joueur ne foule le terrain. Clairement, il y a quelque chose dans l'air au Camp Nou.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

 

 

 

 

 

La partie

                                                                   Barcelone ayant perdu 0-4 la première manche de la Supercoupe d'Espagne contre Bilbao, le défi s'annonçait de taille. Malgré une première demie où le Barça cognait constamment à la porte, les minutes filaient et les 88 000 spectateurs présents n'avaient toujours rien eu à se mettre sous la dent. 4 buts en deuxième demie, ça semblait de plus en plus difficile. Ah! Mais on oublie que Lionel Messi est sur le terrain. Superbe volée à la 44e minute. La foule se lève. Plus que 3 buts à mettre dedans. Cependant, un hors-jeu discutable mène Gérard Piqué à s'emporter un brin et à aviser gentiment le juge ligne que sa mère n'est pas une sainte. Un carton rouge s'en suit et la Barça joue à 10 à partir de la 56e minute. La foule le sait clairement, les jeux sont faits. Comble de malheur pour les Catalans, Aduriz marque pour Bilbao à la 74e minute. Les sept partisans de Bilbao assis juste à côté de moi sont fous de joie. Ils courent vers le terrain torse nu. C'est 1-1 (5-1 au cumulé) et le FC Barcelone a besoin de 5 buts pour espérer l'emporter, tout ça en jouant à 10. Le reste de la partie est plutôt calme. Match nul de 1-1, mais défaite du Barça pour ce qui est de la Supercoupe d'Espagne. Après quelque temps à nourrir mes yeux d'images du stade, je décide de repartir vers le métro. Il est 12:00 (minuit).

 

 

 

 

 

 

 

Après-match

                                                               Le métro de Barcelone est d'une simplicité remarquable, mais il ferme vers 12:00. Pas super pratique quand 88 000 personnes sortent à ce  moment d'un match de soccer. Le temps de me rendre, aucune chance, je manque le dernier métro et dois donc me trouver un taxi. Défi de taille semblent me dire tous les policiers sur place, ils sont rares dans le coin les taxis jaunes et noirs barcelonais. En effet, j'ai dû attendre 45 minutes pour trouver un taxi libre. Nul besoin de vous dire que j'ai laissé sortir quelques jurons, malgré un manque de puissance dans la voix, conséquence directe des cris et chants du stade. Clairement, le club aurait intérêt à se pencher sur la question du retour à la maison des spectateurs présents à ses matchs.

Malgré tout, je reviens à mon appartement avec des étoiles dans les yeux et des souvenirs qui me font baver à l'idée de peut-être un jour visiter un autre stade. Anfield? On peut bien rêver non?...

 

 

 

 

 

 

 

   

 

                                                                                                                      

Merci à Jean-François Ouellet